Selon les Domaines Skiables de France (DSF), la fréquentation des pistes françaises attendrait 53,1 millions de journées-skieurs pour la saison écoulée. Soit une baisse de 4% pour la saison 2014-2015 par rapport à 2013-2014. Les chiffres provisoires des stations aux Etats-Unis en baisse de 5 % s'élèvent à 53,6 millions de journées skieurs.
La place de première destination mondiale pour le ski est en jeu !
La première destination au monde de ski
D'après Laurent Reynaud, délégué général de DSF : « On est dans un mouchoir de poche. Bien malin qui peut dire comment ça sortira. On va probablement terminer premier ex aequo avec les Etats-Unis ».
Depuis que l'on dispose de données chiffrées, la France a été à trois reprises la destinations la plus prisée pour le ski : 2008-2009, 2011-2012 et 2012-2013.
Pour les autres saisons, les États-Unis étaient en tête.
La baisse de fréquentation des stations de ski en 2014-2015
La baisse de fréquentation enregistrée s'explique principalement par un mauvais début de saison en raison du manque de neige jusqu'à la fin du mois de janvier. « On a couru après la saison, avec le retard pris au début. On a pu rattraper un partie du retard mais pas l'ensemble », explique Laurent Reynaud qui évoque une : « saison éprouvante pour les professionnels ». Toutefois, la fin de la saison n'a pas été de tout repos : la fréquentation des vacances de printemps a baissé de 18% par rapport à la saison passée et de 29% par rapport à la moyenne des quatre années précédentes.
D'après les Domaines Skiables de France qui rassemblent 238 opérateurs de remontées mécaniques ou de domaines skiables, « c'est le niveau le plus bas jamais enregistré pour des vacances de printemps ».
L'organisation précise : « Il était absolument nécessaire que le gouvernement français, comme il l'a fait en avril 2015, modifie les calendriers pour ramener les vacances de printemps à l'intérieur de la période d'enneigement des stations ». En effet, d'après DSF, les vacances de printemps n'ont représenté que 2% du trafic des stations en 2015, alors que ce chiffre était de 8% avant le changement de calendrier établi en 2010 et instituant des vacances de printemps tardives.
Source : Relaxnews
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